Causes de décès en France en 2023 : des disparités territoriales

Parmi la population qui réside en France, 637 000 personnes y sont décédées en 2023. Le taux standardisé de décès est de 828 décès pour 100 000 habitants, soit 59 décès pour 100 000 habitants de moins qu’en 2022 et 11 de moins qu’en 2019, juste avant la première année de la crise sanitaire. Cette baisse en 2023 est portée en grande partie par le recul de la mortalité due au Covid-19. En revanche, les mortalités dues aux maladies respiratoires et infectieuses sont en légère hausse. Les deux principales causes de décès restent, chez les femmes comme chez les hommes, les tumeurs et les maladies cardio-neurovasculaires.
De nettes disparités territoriales sont observées : la mortalité est plus élevée dans les départements et régions d’outre-mer (DROM) et, en France métropolitaine, dans le Nord et l’Est ; et elle est sensiblement plus faible en Île-de-France.
La mortalité due aux tumeurs varie moins fortement sur le territoire que celle due aux maladies cardio-neurovasculaires. Dans les DROM (sauf Mayotte), elle est plus faible qu’au niveau national. Celle due aux maladies cardio-neurovasculaires y est plus élevée. De fortes disparités régionales s’observent aussi pour les maladies infectieuses, endocriniennes, respiratoires et pour le Covid-19. Les territoires hors d’influence des villes ont une mortalité plus importante que les pôles des grandes agglomérations, notamment pour les maladies cardio-neurovasculaires et les causes externes. Les mortalités dues aux maladies endocriniennes, aux maladies du système nerveux, du système digestif, et aux troubles mentaux y sont aussi plus élevées ; c’est le cas aussi dans les pôles urbains de moins de 700 000 habitants.

Source : Drees
Publication : Panoramas de la DREES, juillet 2025