En 2022, 7,1 millions de personnes soutiennent un parent, un conjoint, un enfant ou un ami en situation de handicap ou de perte d’autonomie vivant en logement ordinaire en France métropolitaine. Ces proches aidants apportent régulièrement une aide à la vie quotidienne, un soutien moral ou une aide financière ou matérielle en raison des problèmes de santé, d’un handicap ou de l’avancée en âge d’un aidé.
Trois fois sur dix, cette aide dite « informelle » est assumée par l’aidant seul, sans autres aidants, ni proches, ni professionnels ou bénévoles. De plus, sa nature est variée : un tiers des proches aidants cumulent soutien moral, aide à la vie quotidienne et aide financière ou matérielle. Le temps consacré aux activités de la vie quotidienne va de moins d’une heure par jour (44%) à 35 heures ou plus par semaine (11%).
Les aidants sont majoritairement des femmes (58%) et ont en moyenne 52 ans et 11 mois. Ceux qui soutiennent leurs parents (35%) constituent le groupe le plus nombreux ; leur temps d’aide est cependant plus limité et moins souvent assumé par eux seuls. À l’inverse, l’aide est souvent assumée par un proche seul lorsqu’elle est apportée à un conjoint (24% des situations d’aide). Les parents accompagnant leur enfant en situation de handicap (19%) figurent parmi ceux qui assurent le plus souvent des soins personnels et ont les charges horaires les plus lourdes. Quant aux autres aidants, ils apportent plus fréquemment uniquement un soutien moral.
Enfin, six aidants sur dix travaillent, sont en recherche d’emploi ou étudiants, soit huit sur dix d’âge actif. Parmi ces derniers, presque la moitié ont aussi un enfant à charge qui n’est pas l’aidé ; ils doivent alors concilier leur rôle d’aidant avec leur vie familiale et leurs autres responsabilités.
Source : Drees
Publication : Études et résultats N° 1358, décembre 2025