Jeunes entravés dans leur accès à l’autonomie, quartiers populaires enlisés, ménages touchés par la hausse des loyers et des prix de l’énergie, service d’accompagnement social engorgés… la crise du logement continue de fracturer en profondeur notre société.
Ce rapport est aussi l’occasion de dresser un bilan critique du quinquennat écoulé au regard des politique de lutte contre le mal-logement et la pauvreté. Ce mandat s’achève loin des promesses d’un « choc de l’offre » de logements et d’un accès important au « Logement d’abord » alors que notre pays compte 300 000 personnes privées de domicile fixe.
Dans un contexte de choix budgétaires et fiscaux profondément inégalitaires entérinés dès 2017, les politiques du logement ont peiné à inverser la tendance. Les crises des gilets jaunes et du Covid ont été l’occasion de soutenir les ménages modestes, d’ouvrir davantage de places d’hébergement d’urgence et de soutenir les aides à la rénovation énergétique, mais les plus pauvres restent les oubliés de ce quinquennat.
Source : La Fondation Abbé Pierre
Publication : Rapport annuel n°27, janvier 2022