Familles recomposées : vivre avec ses beaux-enfants est moins fréquent pour les belles-mères que pour les beaux-pères mais source d’une plus forte implication

En moyenne chaque année depuis le début des années 2010, près de 400 000 enfants sont concernés par la rupture de l’union de leurs parents (Costemalle, 2017). À plus ou moins long terme, une part importante des parents séparés se remettent en couple. Ainsi, 40 % des parents de familles devenues monoparentales en 2011 vivent de nouveau en couple cohabitant dans les quatre ans qui suivent la rupture (Abba, Garbinti, 2019). Ces remises en couple entraînent une pluralité de situations où un adulte côtoie, quotidiennement ou plus occasionnellement, des beaux-enfants. Notamment, les situations sont très variables du point de vue du temps passé avec les beaux-enfants dans le même logement et de l’implication dans le travail parental. Ce dossier explore cette pluralité de situations en s’appuyant à la fois sur l’enquête Famille et Logements (EFL) 2011 et les enquêtes Études des relations familiales et intergénérationnelles (ERFI) 2005, 2008 et 2011.

Source : Drees
Publication : Les dossiers de la Drees, N° 114, octobre 2023